Tu vois, avec cette unique phrase et cette unique photo t'auras encore réussi à me foutre les larmes aux yeux, trouffionne.

J'voudrais t'avoir dans ma poche en permanence, histoire que tu vois un peu tout c'qui s'passe autour de moi (ça m'fera une economie de salive en plus, pratique patrick (j't'imagine en train de prononcer "pratique patrick" et de bafouiller comme à ton habitude, et ça m'fait rire :) )), et que tu sois toujours là, pour un sourire, pour un bourrage de gueule, pour une épaule, pour un conseil. Mais t'es pas là. T'es loin et ça fait mal. J'arrête pas de parler de toi là-bas. J'arrête pas de voir plein d'choses qui m'donnent envie d'te bigophoner juste pour te dire "j'pensais à toi, à cause de ceci-cela". Mais le dieu du credit il rigole de son rire sadique et il me dit tout le temps que non non je peux pas parc'que sinon j'le ferai que trois fois et après j'aurais plus de credish (oui parc'que s'il me vient l'idée saugrenue de t'appeler j'imagine bien que ça durera pas qu'une ou deux minutes à chaque fois hein tu penses bien). J'arrête pas d'bloquer sur plein de choses qui me rappellent toi, ces fourbes. Quand j'prends des photos c'est dans l'unique but de t'les montrer, que tu vois un peu comment elle est ma vie loin de toi, c'est plus pour avoir des souvenirs. Quand j'rentre sur Dieuh-pê t'es la première que j'previens (avant papa-maman même!) et t'es la première avec laquelle j'organise des trucs pour le week end. Quand j'm'ennuie ou quand j'manque de toi j'me colle devant mon pc et j'fais défiler toutes nos photos et toutes nos vidéos, en grande glandue que je suis, et comme ça après c'est bien j'déprime encore plus, c'est comme la poste, j'ai tout à y gagner.

De toute façon toi si t'étais un garçon j't'épouserai sur le champ, tu vois. (enfin une prairie ça peut être bien aussi hein, j'vais pas faire ma difficile non plus)